Hors les murs

Le CMA, issu de l’éducation populaire et s’appuyant depuis toujours sur l’avènement de pratiques musicales et théâtrales pour tous, participe à son échelle à l'évolution de l'Education Artistique et Culturelle - EAC

Collonges en résonance

En septembre 2021 la ville de Saint-Genis-Laval s’inscrit au dispositif DEMOS, proposant ainsi à 16 enfants de bénéficier d’une pratique musicale collective – autour de l’orchestre symphonique –  et ce pendant 3 ans.
Dans ce sillage et afin de proposer à l’issue de ces 3 années des ateliers de pratique collective adaptés à l’enseignement que les enfants de DEMOS auront reçu, le CMA porte depuis septembre 2021 un projet d’éducation artistique et culturelle sur le quartier des Collonges.

Les musiques du Tremplin

En juin 2022 le CMA a été contacté par le Centre d’Accueil de Jour du Tremplin afin de proposer des ateliers musicaux aux personnes en situation de handicap mental.

Ces ateliers ont commencé en septembre, menés tous les jeudis par July Dupin les participants vont être amenés à créer des paysages sonores en utilisant leurs voix, leurs corps mais aussi des objets du quotidien.

Autant de moyens pour les participants de laisser libre cours à leur imagination.

Le son des histoires

Le saviez-vous? Le B612 dispose d’un fond discographique important.
Afin de le valoriser en associant les petites oreilles le CMA et le B612 s’associent autour du « son des histoires ».

En s’appuyant à la fois sur des albums jeunesse et sur la collection discographique les plus jeunes auront l’occasion de retrouver July Dupin – parfois accompagnée d’élèves adolescents, parfois de professeurs – autour d’ateliers d’éveil musical ouvert aux jeunes enfants et aux parents.

L'EAC qu'est-ce que c'est ?

Les arts ont toujours eu partie liée avec le pouvoir. L’histoire de l’enseignement artistique est riche de ces adaptations qui ont permis à l’Homme de s’approprier, au fil du temps, ce besoin vital d’expression artistique.

 Les différentes époques et les pouvoirs qui y sont associés ont modelé des enseignements où sacré et profane, savant et populaire, professionnels et amateurs ont souvent nourris passions et débats.

 C’est à la fin du XXe siècle, que la notion d’éducation artistique et culturelle (EAC), à travers la reconnaissance de l’existence d’un « non-public » – en référence à un ensemble de personnes qui ne fréquentent pas les lieux culturels et les établissements d’enseignement artistique – a été soulevée, notion réaffirmée en 2007 lors de la déclaration de Fribourg, qui inscrit les droits culturels comme des droits de l’Homme.

 

« Les droits culturels englobent essentiellement aujourd’hui trois domaines, dans le respect de la diversité culturelle : la liberté de création et de diffusion ; le droit de participer à la vie culturelle ; le droit de participer à l’élaboration des politiques culturelles.
 Mais interroger la notion de « droits culturels » conduit à aborder la question de la démocratie culturelle. (…) Passer d’une culture « pour tous » à une culture « avec tous » (…) 
 Il ne saurait y avoir de véritable démocratie culturelle sans démocratisation de la culture. La démocratisation s’entend comme d’une part la mise à disposition des ressources culturelles et d’autre part l’apprentissage et l’usage des outils qui permettent de s’en saisir et de les mettre en partage. La démocratisation peut constituer un préalable à la démocratie culturelle comme elle peut en être également une conséquence. Les politiques de démocratisation doivent donc être étendues et pensées en termes de parcours pour les personnes. »

Extrait de VERS LA DÉMOCRATIE CULTURELLE – Conseil économique, social et
 environnemental 2017 – rapport présenté par Mme Marie-Claire Martel, rapporteure https://www.viepublique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/174000815.pdf 

EN 2018, REDACTION D'UNE CHARTE POUR L'EDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE

Cette charte a été rédigée et co-signée entre plusieurs ministères français (Culture, Education nationale et de la Jeunesse, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Cohésion territoriale, des Solidarités et de la Santé, de l’Agriculture et de l’Alimentation). 
 
 La même année, la Métropole de Lyon publie son premier « Schéma métropolitain des enseignements artistiques », inscrivant sa politique dans les prescriptions nationales en suggérant notamment d’aller vers les publics éloignés, de créer des offres d’enseignement adaptées au profil des élèves et de les organiser par bassin de vie.

Le deuxième préconise aux établissements d’enseignements artistiques d’aller vers les publics éloignés en proposant des actions d’éducation artistique et culturelle innovantes, élaborées en partenariat avec d’autres structures.